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Hegoak

10 février 2010

Déménagement

Bon aller, comme je suis incapable de tenir 2 blogs en même temps, je vous livre ma nouvelle adresse :

ICI

En espérant vous y retrouver...

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13 janvier 2010

Fouchtra

Fouchtri, fouchtra, patati, patata !!!

Hier matin, le regard brumeux posé sur une route grise et ennuyeuse, je filais vers le lieux de mes doux supplices : le boulot.
Radio Nostalgie à fond les manettes, l'horoscope venait de m'annoncer une journée sereine.
"Oh Mamy, Oh Mamy Mamy Blue oh Mamy Blue"
Heu à moins que ça soit "Mummy" ?
Non, Nostalgie pour le réveil du matin, ce n'est décidément pas ça...
Changement de station, Radio Fréquence Grand Large.
" Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai "
Non, pas Cabrel !!!!!
J'enclenche la musique de mon MP3.
De façon automatique, il débute sur : " Te avisio, te annuncio "

Mais pourquoi tout me rappelle-t-il à lui aujourd'hui ????
Oui, je l'avais prévenu, je lui avais dit qu'au moindre nouveau faux pas, je le larguerais.
Et j'avais tenu parole, son dernier email date d'un mois et il était sec et froid.
Le mien l'était tout autant.
Il faut que je l'oublie, il faut que je l'oublie...
Aller petite Duduche, éteins la musique et concentre-toi sur la mélodie de ton moteur.
5 minutes se passent.
La ligne droite est toujours aussi monotone.
Les arbres défilent.
Les ronrons des 110CV s'en donnent à cœur joie.
Ils sont interrompus par un "Esta sonando, esta sonando mi telefonoooo !"
AAAh ? Qui m'appelle de si bonne heure ?
Je ne suis même pas dans mon bureau qu'on me casse déjà les pieds...

Tiens... Je ne connais pas ce numéro qui s'affiche.
Bon aller, je décroche n'en déplaise à la maréchaussée.

"Allo ?
- Et aloors !!!! Tu décroches ? Et tu m'as même pas appelé pour me souhaiter la bonne année ????

Oh non !!!!
C'est LUI...
Il a au moins 4 numéros de GSM à son actif et il a fallu qu'il utilise celui dont je ne me souvenais pas...
Et comme je l'avais effacé de mes contacts... Je ne pouvais pas deviner avant d'entendre sa voix grave que c'était mon assassin.

"Et toi t'as appelé pour me souhaiter une douce année ???? Un point partout.
- Ouais mais moi c'est pas pareil. Bon et comment "elle" va ?
- "Elle" a un prénom.
- Arrête de faire ta mule !!!!

Bon, je passe sous couvert le restant de la conversation, complètement insipide.

Mais pourquoi m'a-t-il rappelée ????
Putain... La journée commence très mal, malgré ce que disait l'horoscope de Nostalgie...

10 janvier 2010

Oups, I did it again !

Vite, vite, avant qu'il ne soit trop tard !
Vite vite, avant que j'atteigne la date fatidique d'un mois sans message ici.
Vite, vite, parce que même le dimanche je dois travailler et que j'aimerais écrire plus mais ne le peux.

Alors vite, vite, mais avec une sincérité non feinte :

Bonne année !!!

15 décembre 2009

Honte impromptue

Impromptu

Avant d'être "la voix de mon maître", j'ai eu une jeunesse dorée.
Et oui, le p'tit oiseau Hegoak a visité bien des jardins et s'est délecté d'un nombre assez conséquent de nectars divins.

Flash-back sur ma vie d'étudiante.
Non, non, non, ce  n'est pas un retour sur mes études de minable petite branleuse.
(Oui, j'ai été une élève pitoyable...)
Mais focus sur mes amours de l'époque.

Il s'appelait... Non pas de nom : la toile se doit d'être anonyme.
Affublons-le d'un pseudo le caractérisant.
Voyons... On va l'appeler "le Beau Gosse au QI de Steak Haché" : BGQISH.

BGQISH avait un sex appeal à se faire se damner une none de monastère moldave.
Il était très grand, à vue de nez, je dirais 1m95.
Il avait une p'tite gueule d'amour de jeune 1er, des traits fins, avec une mâchoire carrée juste ce qu'il fallait pour ne pas paraître trop efféminé.
Il avait un torse de joueur de rugby, un ventre de gymnaste russe, des bras de lanceur de marteau.
Non, vraiment un beau mec, du genre qui accroche le regard.
Le hic, car il y a un hic, c'était donc son intelligence qui était inversement proportionnelle à sa superbe plastique.
Je suis rarement du genre à me moquer de la bêtise des autres, étant moi-même bien peu intellectuelle.
Mais là, ça faisait se friser les pétales au raz des pâquerettes.
BGQISH était par contre gentil et prévenant, bien qu'un peu brut de décoffrage.
Et je me suis attachée à lui...
Non, pas amoureuse, juste tendrement touchée par ce grand musclé au regard d'agneau, émue par cette force de la nature qui avait connu une enfance malheureuse et qui en bavait pour mener de front sa vie de jeune adulte.

Je n'avais aucune intention de m'installer en couple-plmplon avec lui.
D'abord parce que j'étais bien trop jeune et avais une farouche envie de croquer la vie à pleine dents.
Et puis, je crois bien que de toute façon il n'en avait pas envie non plus.
Mais aussi et surtout parce que hormis le sexe, rien ne nous attachait l'un à l'autre.

C'est qu'il était fort dans ce domaine le bougre !
Si je me retourne sur mon passé, je dirais même que c'est l'un des meilleurs amant que je n'ai jamais eu.
C'était inexplicable cette façon qu'il avait de m'hypnotiser, de me faire monter au ciel comme un bouquet de 14 juillet.
Il avait un pouvoir attractif sexuel énorme.
Un regard, la fragrance poivrée émanant de son corps de bel athlète et... voilà que mes hormones étaient sur mode :"chienne en furie".

Je me souviens d'une après-midi en particulier.
Nous nous promenions main dans la main au milieu d'un des parcs de ma cité U.
Nous avions passé la journée à flâner, après une séance ciné où déjà mes envies de sa peau sur la mienne étaient si fortes que ça en devenait douloureux.
J'avais donné rdv à un groupe de copains qui avaient la clé de mon petit studio.
Je savais que ces derniers nous attendaient chez moi et que donc ma partie de sport in bed était à l'eau.
Ah mais non de non, cette main puissante qui tenait la mienne !!!!
Ce regard bleu qui me toisait insolemment...
Je n'ai pas résisté.
Il me le fallait là, tout de suite et maintenant.
Vite, vite : il fallait trouver un endroit discret.
Direction un petit bosquet d'arbres dont l'entrée était bizarrement entourée d'un muret.
C'était sûr, là, personne ne nous verrait !

On s'engouffre tels deux démons dans cet espace accueillant.
Sa bouche sur la mienne, ses mains qui soulèvent mes vêtements, son pantalon qui tombe sur l'herbe et enfin... Son sexe en moi, et nos râles rageurs.
Bien sûr, j'ai modulé mes soupirs pour ne pas être entendue.
Bien sûr, j'ai résisté à l'envie d'hurler quand les papillons de mon ventre se sont transformés en essaim d'abeilles.
Le maître mot était : dis-cré-tion.

Ouais ben non.
Une fois nos ébats terminés, une sorte de p'tit farfadet est sorti de derrière un buisson.
Un mec d'une 40aine d'année, un peu maigrichon.
Tout sifflotant avec un p'tit air guilleret.
Et je n'oublierai jamais son sourire narquois et son : "Bonjour les jeunes, la forme ?" quand il est passé près de nous alors que mon BGQISH finissait de reboutonner son 501 et que j'ajustais ma jupe en jean...

14 décembre 2009

Aaaaah je suis une larve !!!!

15 jours que ça dure.
Ça a commencé insidieusement par un petit rhume agaçant.
Puis les frissons et la fièvre ont fait leur apparition.
My Goodness ! Non, le H1N1 ne passera pas par moi !!!
Et pourtant...
5 jours à me traîner comme une larve.
Puis, ce fût le tour de mon fils.
En plus de la fièvre et les maux de crâne, il a eu droit aux "gentilles" hallucinations.
Le pauvret...
Et moi, maman attendrie par la faiblesse de son petit, j'ai passé mes nuits à son chevet.
Grippe + insomnies + travail dans la journée = grosse, très grosse fatigue !!!

Donc me voilà chez moi, après avoir appelé mon employeur pour lui notifier que "non, je ne suis pas en état de bosser".
Je ne me souviens pas avoir été autant fatiguée de ma vie sauf peut-être juste après mon accouchement...
Je suis une loque.

Alors voilà, je suis là, devant mon ordi.
J'aimerais bien sortir une note spirituelle, une note optimiste et pleine d'élan.
Mais... Mon cerveau se refuse à se mettre sur mode "on".
Le seul truc un peu marrant que je m'autorise, c'est lire les blogs à droite, à gauche.
Un tagg circule en ce moment et bien que n'ayant pas été sollicitée (Ben oui : pratiquement personne ne connaît mon blog !!!!), je vais y répondre. Peu importe que tout le monde s'en tape le coquillard, au moins ça me donne une excuse pour mettre un peu de vie dans mon espace virtuel.

Il s'agit de dire 7 vérités sur ma pomme.

1/ J'ai 33 ans.
Mais j'ai l'âme d'une gamine de 17...
Et je crois que mon horloge mentale restera définitivement bloquée à ce niveau.

2/ Je suis hypocondriaque depuis... l'âge de 17 ans justement !
Alors là un psy dirait peut-être que c'est parce que j'ai failli mourir à ma naissance (je pesais 1kg850 à une époque où les bébés prématurés avaient pas trop de chance de survie), ou que j'ai failli y passer à l'âge de 2 ans à cause d'une gastro fulgurante qui m'a amenée à être hospitalisée 2 mois et que j'ai revécu cette angoisse de mort à mes 17 ans pour une raison que je n'expliquerai pas ici.
Quoi qu'il en soit, le moindre pet de travers et je m'affole.
Et bizarrement, je m'affole plus quand ce n'est pas trop grave que lorsque c'est sérieux...

3/ J'adore manger une banane le matin.
Non bandes de lubriques !!! Je parle bel et bien du fruit.
Tous les jours à 10h00, je me fais ma pause banane.
Ça me cale l'estomac jusqu'à 12h00 et ça épargne mon entourage d'une mauvaise humeur due à la faim qui pourrait tordre mes entrailles.

4/ Je voue un amour inconditionné à mes voitures.
Je sais, une voiture, ce n'est qu'un objet.
Bah pas pour moi... Je personnifie la chose sur roulettes, pour moi elle devient être vivant.
Je ne suis pas adepte de salon de l'auto ou autre mode tuning.
Mais ma voiture, c'est un peu mon p'tit hamster jovial qui accompagne chacun de mes pas.
Je l'aime parce qu'elle démarre sans rechigner les matins de grand froid.
Je l'aime parce qu'elle me protège quand il pleut.
Je l'aime parce que... Y a vraiment des raisons d'aimer ?
Non... Et je ne me suis pas séparée de ma toute 1ère voiture bien que j'en conduise une neuve aujourd'hui.
La petite Titine verte de mes 18 ans roule toujours, a certains rhumatismes dus à la vieillesses, mais elle est toujours sur roues, vaillante et serviable.

5/ J'ai la phobie des reptiles.
Même les tortues que beaucoup aiment, me mettent mal à l'aise.
Faut avouer que je suis issue d'une région où les vipères étaient légion et que gamine, je me suis souvent fait bien peur en jouant dans les buissons...
Brrr... quand j'y repense oh horreur !!!

6/ J'aime les gosses, je bosse d'ailleurs au milieu d'eux.
Mais... ils m'épuisent !!! Alors je les affuble souvent du doux nom de "Gremlins".
Pour certains d'entre vous, ça peut paraître péjoratif, mais pour moi, c'est au contraire un gentil qualificatif.
Car quoi de plus mignon qu'un Mogwaï ????
(Bon même s'il ne faut pas le nourrir après minuit, ni le mouiller...)

7/ Je n'aime pas les taggs, mais j'en ai fait un sans qu'on me le demande.
Paradoxal non ?
C'est tout moi : je suis quelqu'un pleine de paradoxes...

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26 novembre 2009

Le Signe

Durant ces trois années, cet objet aura été un lien indéfectible entre mon assassin et moi.
C'est par son biais que j'ai eu mes 1ers émois pour lui.
A toute heure du jour et de la nuit, il était là, rassurant à mes côtés...
Images, mots chantés, susurrés, criés : mon bourreau en a usé et abusé pour mon plus grand plaisir.
Cette petite chose aura aussi représenté mes chaines, mon aliénation, mes peurs, mes rancunes, ma folie douce.

Et ce midi...
Voilà que ce maigre lien matériel est tombé de la poche arrière de mon p'tit jeans.
Cela a fait un drôle de son.
Un son définitif.
Comme un clap final.

J'ai cassé mon téléphone portable.
Le verre est zébré, cassure édifiante, fines stries comme un éclair zigzaguant.

Est-ce un signe annonciateur de ma totale guérison ?

iphone3g_casse_05

22 novembre 2009

Tout de suite !!!

Là, tout de suite, ce que je voudrais ???
Je voudrais ça :

douche1

Mais je me laisserais bien tenter par ça aussi...

Douche

22 novembre 2009

Et maintenant ?

oiseau4

Ben je suis un fantôme !
(Je croyais que vous aviez compris !!!)
Alors je pourrais être de ces spectres qui hantent les personnes qui les ont faites souffrir.
Mais non...
J'ai décidé d'aller hanter d'autres lieux, d'autres bourreaux.
Je veux oublier mon killer. Définitivement.
Je veux et j'y arriverai, ce sera ma rédemption, mon passeport pour me présenter enfin aux portes de Saint Pierre.
Je suis certes morte, mais je suis libre !!!!
Et je compte bien m'amuser.
A moi l'observation des amants endormis dans des chambres aux odeurs de sexe.
A moi l'errance dans un monde où les âmes égarées comme moi s'amusent à jouer avec les vivants.
Mais de jeux cruels, il est hors de question.
Je veux conquérir des âmes en accord avec mes envies.
Je veux des amours peintes à coup de débauche, du sexe libre et joyeux.

Car même si je suis un fantôme, je suis le reflet de ce que j'étais avant :
Un petit oiseau pépillant et joyeux.

22 novembre 2009

Le pendant

lien_du_plaisir

 Le killer a sorti son filet et me voilà prisonnière.
Il joue avec moi, alternant les moments de grâce où il me fait siffler à coups de caresses divines et la torture qu'il inflige à son petit oiseau captif.
Oh que j'ai pourtant aimé chanter avec lui !!!!
La cage était dorée, et parfois mon bourreau était délicieusement émouvant.
Je l'ai aimé mon geôlier...
Je l'ai aimé plus que ma liberté.
Car il a souvent ouvert la cage pour que je m'envole.
Mais je suis restée.
Parce que j'avais décidé de laisser de côté mon jardin, mes promenades folles, les fruits de mon verger.
Je voulais rester avec lui et chanter, chanter à m'en égosiller.
Mais...
Un jour de chasse, il est tombé sur une autre oiselle.
A qui il a offert une cage aussi.
Et il a cessé de s'occuper de moi.
Je devais trouver ma nourriture seule, lui quémander sans relâche l'eau salvatrice qu'il distillait au compte goutte quand il offrait à l'autre des fontaines fraîches.
Mon chant s'est fait plus faible.
Mon plumage s'est grisé.
Je me mourais à petit feu, par manque d'attention.
Parce qu'il était occupé ailleurs, à nourrir d'autres oiseaux.
Alors je suis morte.

22 novembre 2009

L'avant

Il fut un temps où je n'étais pas un p'tit fantôme.
Non, j'ai été bien vivante, souriante et pleine d'énergie.

Qui étais-je donc ?
Au commencement était une p'tite brune pétillante.
Une merlette qui aimait chanter, s'amuser, découvrir, rire heu... et blablabla.

On peut dire que j'étais heureuse.
Bien sûr, comme tout le monde, j'ai traversé des tempêtes.
Dans ces cas-là, je me posais sous le branchage d'un arbre protecteur, et je continuais à siffler joyeusement.
La pluie cessant, je me régalais à venir recueillir les perles d'eau prisonnières des feuilles.
Je furetais partout, à la recherche de quelques fruits sucrés et de graines grasses.

Les ornithologues m'observaient avec envie.
Un corps fin et élancé, une jolie frimousse aux yeux pétillants, un beau plumage de jet qui mettait en valeur mon regard rieur.
J'étais parfaitement intégrée au paysage champêtre.

Quand soudain...
Le serial killer m'a vue dans son viseur...

22 novembre 2009

L'oiseau à terre

Un jour, mon amant m'a tuée.

Bruit sourd de la lame qui rentre dans ma chair...
Les étoiles sont devenues trous noirs comme mes prunelles.
Mes rétines ont refusé de m'envoyer la moindre image.
Ma peau d'ordinaire déjà si pâle, est devenue blême.
Mon rire s'est éteint d'un coup d'un seul.
Et mon cœur de battre s'est arrêté.

Assassinée !
Mince alors, me voilà là, étendue, inerte.
Et pour quel mobile ?
Juste parce que j'ai fait confiance à un criminel.
Un homme qui m'a spoliée de toutes les forces vitales qui étaient en moi.
Un homme qui joue au serial killer, alignant les victimes comme un alcoolique aligne les verres.

Je suis donc à terre, respiration arrêtée.
Mais pourquoi est-ce que j'arrive à voir mon corps sans vie ?
Comment se fait-il que je puisse contempler mes cheveux épars sur ce sol froid ?
Pourquoi ma conscience continue-t-elle à fonctionner alors que le sang ne pulse plus dans mes veines ???

Serais-je devenue le fantôme de moi-même ?
Je ne ressens rien...
C'est étrange.
Oui, ça doit être ça, je suis devenue une âme en peine dont la seule activité va être de errer où bon lui semblera à présent.

Le spectre d'une vie à présent révolue.
Ah ben, ça va pas être simple d'être une fantômette...
Car un fantôme n'a plus d'avenir, par contre il se coltine le boulet d'un passé pesant.

Ici donc sera le lieu où je conterai mon histoire.
L'histoire d'une pépite qui ne brille plus et qui cherche désespéramment à retrouver la lumière.
La vie d'un petit oiseau dont on a coupé définitivement l'envol parce qu'on n'aimait plus son plumage coloré.

Pepita

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